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Montparnasse : naissance d'un mythe

Montparnasse n'était qu'un carrefour banal à la rencontre de boulevards sans charme comme la plupart des boulevards parisiens, rien ne retenait l’attention des passants, et pourtant ce quartier, à, peine traversé par le courant de la vie parisienne, a pendant trente ans fait accourir de nombreux artistes venus de tous les horizons. Son nom rayonna sur le monde.A Montparnasse, on pouvait se loger facilement et son attrait résida surtout dans l'atmosphère de liberté et de non conformisme qui y régnait. Montparnasse, patrie étrange, était habitée par une population disparate. Polonais, russes, apatrides, la plupart juifs arrivaient à Paris pour se mêler aux citoyens de la libre république des Montparnassiens où n'existaient ni xénophobie, ni préjugés. Ils .trouvaient dans les bistrots un peu de chaleur, de lumière et surtout ils espéraient rencontrer le marchand ou l'amateur qui saurait percevoir du talent dans leurs œuvres. Pour tous ces étrangers, la France était le pays de la liberté de pensée et du respect de l'homme, où tout était permis. Paris, capitale des arts, représentait pour eux un havre. Sans argent, ni bagage, ne parlant pas français, ils étaient persuadés d'y trouver le bonheur de vivre et avaient soif de créer librement, de découvrir les œuvres maîtresses du Louvre, de rencontrer d'autres artistes pour échanger leur passion.

La Ruche : "Villa Médicis" de la misère.Au cours d'une promenade dans la campagne aride de Vaugirard où quelques baraques abritaient des misères anonymes et tragiques, le sculpteur Alfred Boucher et son ami peintre Toudouze apprirent à la terrasse d'un marchand de vin, que toute cette zone, envahie par les herbes, était à vendre à bon marché. Aussitôt, une idée géniale traversa l'esprit du sculpteur : il décida d'acheter l'ensemble.Ainsi à la fin des années 1900, Alfred Boucher devint propriétaire de la rotonde des vins, vaste bâtiment circulaire - et de nombreux petits pavillons. A l'aide de son neveu bricoleur, il réédifia sur son terrain de la rue de Dantzig ce qui,,a été appelé "La Ruche". Il y logea près de deux cents artistes pour' un prix mensuel dérisoire, se rappelant ses débuts difficiles.. Les jeunes artistes purent mener à bien I leur dure carrière. Certains connurent la célébrité tel Chagall.D'après Léon de Montarlot, la Ruche était un lieu merveilleux, voici quelques extraits qui furent publiés en 1906 dans le Monde Illustré : "connaissez-vous la rue de Dantzig et l'impasse du même nom ? C'est peu probable car ces deux voies sont situées dans un quartier aussi neuf qu'éloigné, de Paris et, par surcroît, pour y aboutir, il faut faire des tours et des détours qui dérouteraient si un pignon, sorte de clocher surmonté d'une flèche, ne vous guidait à peu près.On aboutit d'abord, aux abattoirs de Vaugirard palis on se dirige vers le clocher (...). Dans ce quartier, la végétation est rare .et l'ombre totale-ment inconnue.Mais quelle surprise, quelle transition lorsqu'on aboutit à la Ruche des artistes ! Il y fait frais, il y fait bon, les arbustes y sont abondants (...). La grille qui l'enclôt du côté du pas-sage de Dantzig a des airs de vieille connaissance. C'est en effet celle qui fermait le portail du palais de la femme à l'exposition de 1900. Elle est flanquée de murs que décorent des bas-reliefs provenant du pavillon des Indes anglaises.On n'a qu'à pousser pour pénétrer dans la cité. A droite la loge du concierge, du plus riant effet, à gauche le pavillon des propriétaires.Mais la Ruche, la vraie Ruche est un bâtiment circulaire divisé au rez-de-chaussée et à chaque étage, en ateliers (...) triangulaires. Chacun d'eux est loué à un artiste ou à un ménage d'artistes. Le sommet du triangle sert de cuisine ou de débarras, il est généralement séparé par un rideau qui divise ainsi la pièce en deux. Au-dessus de la porte, est aménagée une soupente où se trouve un lit. L'atelier propre-ment dit s'éclaire par une large baie qui donne sur les jardins. Le rez-de-chaussée est plus particulière-ment réservé aux sculpteurs, les deux étages aux peintres. Cet édifice bizarre compte près de quatre vingts ateliers. (...) Ici, nous découvrons un superbe buste en terre cuite de Bibi la purée, sobriquet d'un pauvre diable qui fut un peu artiste, beaucoup bohème et mourut de misère l'an dernier. Là nous voyons de beaux dessins (...), des bustes, des médaillons, des toiles dont plusieurs méritent ou ont mérité des récompenses aux salons.Mais la Ruche est insuffisante à contenir tous les pensionnaires de cette intéressante cité et d'autres constructions sont venues s'y ajouter, celles-ci réservées pour des bourses moins modestes (...).En parcourant les allées, on rencontre, au coin des charmilles, de nouvelles demeures, d'artistes qui, par ces beaux jours d'été, vivent à l'extérieur, installant des terrasses improvisées sous des tonnelles (...). Nous traversons une pelouse où s'ébauchent d'autres ateliers : voici celui d'un sculpteur sur bois qui travaille en bonne lumière au milieu d'une véritable oasis fleurie. Au loin, le sifflement des locomotives de la ligne de ceinture nous rappelle que nous sommes à proximité d'un chemin de fer alors que tout ce qui nous entoure évoque plutôt la campagne que la ville : des fleurs sauvages poussent dans l'herbe, le quartier est calme à souhait et les automobiles y sont inconnues. Par la pelouse, nous accédons à ce que nous pouvons appeler le pavillon des princes. C'est une construction sans style bien dé-terminé, mais dont les vastes baies accueillent la lumière nécessaire aux artistes. Des escaliers extérieurs, des vérandas achèvent de donner à cette mai-son un caractère original. C'est là que travaillent ou viendront travailler les favoris de la fortune, ceux qui ont les moyens de s'offrir des ateliers vastes accompagnés de logements confortables et bien compris, il y en a pour tous les goûts, il y en a pour tous les prix (...).Quoique professionnellement de la même famille, les artistes de la Ruche de Vaugirard se divisent en deux catégories bien distinctes : les français et les polo-nais. Les polonais sont assez nombreux, ils constituent environ le tiers des locataires de la cité. Le genre de vie n'est pas le même pour les deux nationalités. Alors que les français habitent chacun un atelier, se groupent peu, à moins qu'ils ne vivent en ménage, les polonais sont toujours ensemble, font popote, occupent des logements en commun, afin de réduire leurs frais au minimum.Mais par ces belles journées d'été, on fréquente davantage les jardins et les sympathies se développent tantôt au carrefour des Trois Mousquetaires, tantôt sur l'avenue du Bois d'Amour, à moins que ce ne soit dans la rue du jardin Beau-Metz".En réalité, ce paradis n'était qu'un mélange d'apparat, de pauvreté, d'espaces verts et de ba-raques. Il est vrai que les colonnes tarabiscotées, les balustres baroques, les ornements, l'escalier moderne style donnaient l'illusion d'un palais.Jacques Chapiro, peintre et écrivain, ne voyait pas la Ruche du même œil : "logements-cercueils au cubage d'air limité, où l'existence comprimée se limite aux espoirs".A l'une des extrémités de la Ruche donnant sur la rue de Montauban, Alfred Boucher s'était fait construire une petite maison où il vécut jusqu'à sa mort en 1934. Si cet idéaliste généreux ne laisse pas un grand nom dans l'histoire de l'art, il reste le fondateur d'une cité d'artistes exceptionnelles.

Montparnasse Alfred Boucher et la Ruche  :Né à Bouy-sur-Orbin en 1850 dans une famille modeste, Alfred Boucher est le fils d'un jardinier travaillant chez le grand sculpteur Marius Ramus, auteur du célèbre buste d'Anne d'Autriche, aujourd'hui exposé dans le jardin du Luxembourg.Un jour, le jeune garçon se fait remarquer par le sculpteur en modelant la tête de son père très ressemblant avec de la terre glaise. Aussitôt, le maître présente l'enfant doué à son ami Paul Dubois, directeur de l'école des Beaux-Arts à Paris. Brillant élève, il remporte toutes les médailles et gagne l'amitié de Paul Dubois.Après avoir participé à la guerre de 1870, il croit pouvoir décrocher le Premier Grand Prix de Rome, mais il n'obtient à sa grande déception que le second Grand Prix et doit renoncer à la villa Médicis.Pour consoler l'artiste, son ami Dubois lui donne les moyens financiers pour s'installer à Florence où il gagne rapidement sa vie en sculptant les bustes des personnalités de la haute société florentine qui découvrent son talent et contribuent à sa renommée.De retour en France, il vit à Aix-les-Bains où accourent les familles princières d'Europe.Sa carrière : Arsène Alexandre la résume dans la préface d'une de ses expositions à l'Hôtel Charpentier en 1923 : "Il suffit de rappeler ses célèbres Coureurs qui animent encore parmi les roses, un parterre du Luxembourg, d'une action physique aussi vraie, aussi vivante et aussi généreuse que celle des athlètes antiques ; puis cette grandiose personnification du labeur de la terre, ce bon"Laboureur" qui n'a pas d’analogue dans toute la sculpture moderne ; puis cette délicate figure de femme couchée, qui montre Boucher aussi subtil dans la grâce qu'il est éloquent dans l'énergie...".C'est à Troyes, que la plupart de ses sculptures sont conservées ; trente au musée, deux à l'hôtel de Ville, "Maternité" et "Laennec découvrant l'auscultation" ; à Sainte-Savine, "La Piété filiale" et "Les Coureurs" ; et dans quelques musées de province, des plâtres et des bronzes. L'effigie de Boucher orne le jardin public de Troyes et, dans une allée de la Ruche, on peut voir "Au but" symbolisant les aspirations des jeunes artistes.On commanda à Alfred Boucher la statue du célèbre écrivain Ernest Renan, défenseur des idées libérales. Le sculpteur s'était aussi spécialisé dans les monuments aux morts. En dévoilant une de ses œuvres, place d'Armes à Nogent-sur-Seine, il déclara : "Ce que j'ai voulu exprimer ? D'un côté l'effort, de l'autre le sacrifice. Ce soldat drapé dans son manteau et appuyé sur son fusil a été exposé en 1913, sous le titre : "On ne passe plus !". Je n'ai fait qu'ajouter un casque pour le métamorphoser en poilu .Alfred Boucher peignait aussi beaucoup mais ne montrait pas ses toiles : "Je n'ai jamais voulu me séparer de mes mille toiles. Je les ai faites pour apprendre à peindre" confia-t-il à un journaliste à la Tribune de l'Aube.Ce brave sculpteur réputé pour ses aspirations sociales, entreprit au cours de la dernière décennie du XIX' siècle de bâtir des ateliers d'artistes sur un terrain vague dont il était propriétaire, 2, rue de Dantzig. Un peu plus tard, en 1900, il eut l'idée saugrenue de remonter sur son terrain la rotonde du pavillon des vins de l'Exposition Universelle. Dans cet étrange édifice qui tenait à la fois du kiosque à musique, du temple chinois et du château d'eau, il tailla une série d'ateliers inconfortables qui tiennent toujours debout malgré leur vétusté. Le père Boucher rêvait de créer un phalanstère d'artistes dans son pavillon que l'on baptisa rapidement la "Ruche" par une analogie évi-dente et il se répandit dans les milieux officiels pour obtenir appuis et subventions. Des centaines d'artistes passèrent dans les cent vingt ateliers de la Ruche dont Zadkine, Léger, ChagallSoutine, Archipenko...Alfred Boucher raconte ici l'histoire de son œuvre, celle dont il est sans doute le plus fier : "Les débuts artistiques deviennent de plus en plus difficiles. La lutte pour la vie, pour le succès, est d'une âpreté terrible. Combien de jeunes artistes se voient obligés de renoncer à la carrière choisie parce qu'ils ne peuvent continuer leurs études. Un romancier, un poète peut travailler dans une mansarde, sur une mauvaise table, à la lueur d'une bougie : son matériel se compose d'encre, de plumes et de papier. Ses modèles, il les trouve dans la vie, ils sont à sa disposition, ils ne lui coûtent rien. Mais la peinture, mais la sculpture exigent des installations et, si j'ose dire, un outillage compliqué" (...). "Les abeilles offrent à l'homme le plus bel exemple d'union qui soit, dans le travail, dans l'effort... Et voilà pourquoi nous avons fait La Ruche" (...). "Moyennant une somme dérisoire, les "abeilles" occupent des locaux, disposent tous les jours d'un modèle vivant et ont enfin l'inappréciable avantage d'exposer leurs œuvres dans un salon où les amateurs ne manqueront pas d'affluer".Les ateliers étaient toujours occupés, dès que l'un était libre, le premier occupant devinait locataire. Le généreux Boucher venait saluer le nouveau venu sans lui poser de questions. Soutine est resté 34 sept ans sans carte d'identité...Alfred Boucher construisit aussi le théâtre "La Ruche des Arts" doté de trois cents places avec un prix d'entrée facultatif. C'est là que Louis Jouvet fit ses débuts. Les spectacles étaient très variés ; le même soir, on pouvait entendre, "Britannicus et les Triumvirs" et en intermèdes des chansons comiques, des romances, un duo de violon, "vision fugitive et pensées d'automne" de Massenet, chantées par Messieurs Valvile, ténor, et Faraut, baryton. Monsieur Greffier, professeur de diction, récitait "La conscience de Victor Hugo". Le spectacle se terminait par la chanson "La Ruche" vendue 0,25 F dans la salle. Malheureusement, le théâtre dut fermer ses portes deux ans plus tard, les spectateurs n'osaient plus s'aventurer dans ce quartier périphérique.Le Père Boucher, vêtu d'une longue veste sombre et coiffé d'un chapeau à larges bords, aimait parcourir son royaume. Son visage souriait toujours. Il modelait sur les murs des figures de femmes ou des bas-reliefs pour embellir les ateliers.Alfred Boucher prouva jusqu'à sa mort son altruisme. Il finit ses vieux jours dans son pavillon parmi ses œuvres. Sa dernière satisfaction fut la remise de la Grand-Croix de la Légion d'honneur."L'artiste éperdu de bonheur se demandait s'il allait l'accrocher à la gauche ou à la droite de sa poitrine. Pour finir, se contentant de la cravate réglementaire, il la suspendit comme il se doit, à son cou, éclatante au milieu du rectangle blanc comme neige de son plastron empesé" (Jacques Chapiro).

Les heures chaudes de Montparnasse : mythe ou réalité ?

Au début du siècle, Montparnasse n'était qu'un faubourg verdoyant, à peine traversé par le courant de la vie parisienne. Et pourtant, ce carrefour banal fera accourir des dizaines d'artistes de tous horizons, faisant ainsi rayonner son nom sur le monde. Ce sera très vite le carrefour des avant-gardes, l'épicentre de la vie artistique parisienne.Pourquoi une telle concentration d'artistes en un même lieu ? D'abord pour de simples raisons matérielles : à Montparnasse, on pouvait se loger facilement, à moindre frais. Il y régnait une atmosphère de liberté et de non conformisme qui attirait une population disparate. Polonais, Russes, apatrides, la plupart juifs arrivaient à Paris pour se mêler aux citoyens de la libre république des mont-parnassiens où n'existaient ni xénophobie, ni préjugés. Ils trouvaient dans les bistrots un peu de chaleur, de lumière et surtout ils espéraient rencontrer le marchand ou l'amateur qui saurait perce-voir du talent dans leurs œuvres.Grâce à Alfred Boucher, sculpteur, la Ruche pu naître des cendres d'un vaste bâtiment circulaire et de nombreux petits pavillons formant la rotonde des vins. Il y logea près de deux cents artistes pour un prix mensuel dérisoire, se rappelant ses débuts difficiles.Ce lieu magique et merveilleux fut loué par Léon de Montarlot dans le "Monde Illustré" : "Il y fait frais, il y fait bon, les arbustes y sont abondants... La grille qui l’enclot du côté du passage de Dantzig a des airs de vieille connaissance. C'est en effet elle qui fermait le portail du palais de la femme à l'exposition de 1900".D'autres écrivains ne voyaient pas la Ruche du même œil : "logements-cercueils au cubage d'air limité, où l'existence comprimée se limier aux espoirs" écrit Jacques Chapiro, peintre et écrivain.Chagall s'installa en 1910 à la Ruche où il côtoie Fernand Léger, Henri Laurens - le sculpteur belge - et Blaise Cendrars qui furent parmi les premiers locataires.La Ruche possédait sa reine en la personne de Kiki, modèle de tous les peintres de Montparnasse tels Soutine, Kisling, Foujita et Man Ray. Amazones et égéries de Montparnasse ont conquis toutes les libertés et règnent sur ce monde d'artistes parce qu'elles peuvent vivre en rupture avec toutes les conventions sociales. Jour et nuit elles assument leur joie de vivre, de peindre, d'écrire et d'aimer. Artistes et modèles deviennent inséparables. Thérèse Treize, Aïcha, Lucy Khrog, Youki... qu'auraient été, sans elles, les heures chaudes de Montparnasse ?Lorsque Man Ray débarque à Paris le 14 juillet 1921, les malles bourrées de toiles et d'objets insolites, l'ambiance a changé à Montparnasse.Les futuristes, les cubistes sont quelque peu oubliés. L'heure est à Dada. Man Ray vit avec Kiki de Montparnasse et s'installe à l'hôtel rue Delambre puis au 31 bis, rue Campagne Première où Derain, Picasso, Cocteau, Léger, Max Jacob, Matisse et le tout-Paris des arts et de la mode s'y font photographier.Le Prince de Montparnasse, Modigliani est mort un an plus tôt à l'Hospice de la Charité. Et avec lui, une partie du mythe de Montparnasse disparaît.Fin 1922, le Montparnasse des peintres est en émoi. Le Docteur Barnes est à Paris pour enrichir sa collection. Après avoir vu un tableau de Soutine chez Paul Guillaume, il en acquiert une cinquantaine. Dès lors, le succès de Soutine se confirme.La dernière figure emblématique de Montparnasse appartient à une autre génération celle des surréalistes.A vingt-et-un ans, Alberto Giacometti rencontre Archipenko qui lui propose de travailler dans son atelier parisien. Giacometti s'inscrit à la Grande Chaumière chez Antoine Bourdelle. Puis il rencontre André Masson et par lui, Georges Bataille, Michel Leiris, Robert Desnos, Raymond Queneau, Jacques Prévert.La sculpture du jeune Giacometti renvoie à ses origines dans la peinture cubiste par son ouverture, sa transparence, son absence de poids. Cette nouvelle sculpture abandonne peu à peu la pierre, le bronze au profit de matériaux industriels tel que le fer, l'acier pour mieux contribuer à son désir de pureté. Avec Alberto Giacometti et ses obsessions d'artiste solitaire se referme le mythe de Montpamasse. Le mystère est demeuré intact.


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