> TERECHKOVITCH Constantin Kostia (1902-1978)

TERECHKOVITCH Constantin Kostia (1902-1978)

Kostia Terechkovitch, dit Constantin Terechkovitch, est né le 1er mai 1902 dans les faubourgs de Moscou, et mort le 12 juin 1978.


C'est un peintre et graveur français d’origine russe. Les parents de Kostia Terechkovitch l’envoient en apprentissage dans l’atelier du peintre moscovite Constantin Youon et chargent le collectionneur Sergueï Chtchoukine de former son regard artistique.


Il entre par la suite à l’École de peinture, de sculpture et d’architecture de Moscou. En cette même année 1917 éclate la révolution russe, désorganisant la société civile. Prenant cela comme une opportunité, il se décide à partir pour Paris, alors capitale des arts, qu’il atteindra seulement en 1920 après de multiples péripéties et petits métiers. À Paris, il retrouve la communauté expatriée russe à Montparnasse, où il rencontre Larionov. Il se lie alors avec d’autres peintres de l’époque, comme Chaim Soutine, Moïse Kisling, Pinchus Kremegne et André Lanskoy, puis rencontre Roland Oudot, Maurice Brianchon et Raymond Legueult.


Sa carrière est lancée en 1921 quand l’écrivain et critique d’art Serge Romoff le prend sous son aile, ce qui n’empêche pas des débuts difficiles. L’année 1923 est décisive: après avoir rallié Berlin et sa diaspora artistique russe (Il y a là, entre autres, Maurice Blond et Isaac Mintchine), il se trouve confronté comme ses compatriotes au choix difficile de rentrer en Russie ou de repartir à Paris.


En 1933, il réalise les décors et les costumes du spectacle des Ballets russes à Monte-Carlo. Il se marie la même année et son épouse, Yvette, deviendra son principal modèle, bientôt suivie par les deux filles du couple: France et Nathalie. À partir de 1934, il participe aux expositions du Groupe de l’Amitié avec Jeanne Besnard-Fortin, Serge Charchoune et Emmanuel Mané-Katz1. En 1939, il s’engage dans la Légion étrangère puis est démobilisé en 1940. Pendant l’Occupation allemande, il se réfugie avec sa famille dans une maison proche d’Avallon, où il reprend la peinture;  plus tard il est accueilli à Saint-Tropez par Dunoyer de Segonzac. Après la Seconde Guerre mondiale, il voyage, s’intéresse à toutes les grandes compétitions sportives, notamment les courses de chevaux et les Jeux olympiques, et s’établit quelque temps à Menton. En 1941, il fait la connaissance de Pierre Bonnard, vieux rêve qui le hantait. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1951.

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