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Charles Paul REYNOUARD, connu sous le diminutif de Paul Renouard est né le 5 novembre 1845 et mort à Paris le 2 janvier 1924.
C'est un peintre, graveur français. Sixième enfant d’un modeste sabotier, Paul Renouard quitte à 14 ans son pays natal pour aller gagner sa vie à Paris. Il devient peintre en bâtiments et à la chance de venir travailler dans les locaux de l’École des Beaux-Arts. Il y montre occasionnellement un talent précoce de dessinateur qu’il possède depuis son enfance, est fort remarqué et en 1868 est admis à l’École des Beaux-Arts où il entre dons l’atelier d’Isidore Pils. Élève très aimé de ce dernier, il l’aide dans l’exécution des décorations intérieures de l’Opéra Garnier et en 1875, Pils étant tombé malade c’est Paul Renouard qui peint les plafonds du grand escalier, d’après les cartons de son maître. Nous lui devons un certain nombre de tableaux: danseuses, portraits de toutes les grandes figures du siècles dont celui de Pierre Waldeck-Rousseau qui par leur facture s’apparentent à l’œuvre de ses contemporains, les impressionnistes (Manet, Sisley, Pissaro, Paul Helleu). Nous pouvons également citer les portraits de: Sarah Bernhardt et Victorien Sardou, Ambroise Thomas, Alexandre Dumas fils, Émile Bergerat, Ravachol, Michel-Eugène Chevreul, Louis Ménard, Joseph Meissonnier, Camille Saint-Saëns, le Général Boulanger, et toute la série des membres de l’Institut et de la Chambre des Députés, puis Lawrence Alma-Tadema, Sir John Everett Millais, la maréchale Kate Booth, Sir Frederic Leighton, Luke Fildes, les neuf croquis d’Henry Irving dans le rôle de Mephistopheles. Mais là n’était pas sa vocation véritable: il fut avant tout un dessinateur travaillant en « Noir et Blanc ». Son coup d’œil, son intelligence d’observation et son talent sont si exceptionnels, si indiscutables que l’on s’étonne de ne pas lui voir dons son pays une notoriété que l’étranger lui accorde volontiers. De son vivant, il y avait peu de talent qui soit aussi connu, aussi apprécié que le sien, dans le vieux monde et dans le nouveau. Par la variété des sujets qu’il traitait, au gré de l’actualité, on pouvait dire universelle, par la façon intense qu’il avait de ressentir les choses et de les fixer, par le souci d’exactitude qui lui était propre et dont témoignent ses croquis les plus sommaires, ses plus rapides notations, il s’était conquis un public innombrable, cet innombrable public des grands journaux illustrés, sur qui l’image, la représentation graphique de la vie contemporaine, exerçait tant d’attrait. Collaborateur attitré de L’Illustration, du Paris Illustré, de la Revue Illustrée, du The Graphic, il est célèbre par ses séries sur la vie anglaise qu’il a pénétrée peut être plus intimement qu’aucun indigène, sur l’Opéra Garnier et sur les événements les plus importants qui ont intéressé et passionné notre pays et l’Europe entière: Exposition universelle de 1900, affaire Dreyfus, procès « J’accuse. ! » de Zola, affaires Thérèse Humbert, Steinheil, fêtes du Couronnement de Edouard VII du Royaume-Uni, obsèques de Victoria du Royaume-Uni, fête du 75e anniversaire de l’Indépendance de la Belgique et Exposition universelle de 1905 de Liège, fêtes Franco-Russe à Compiègne en 1901, Première Guerre mondiale 1914-1918. À Londres, où il a vécu presque autant qu’à Paris et qu’ailleurs, c’est le Parlement, Drury-Lane, la Salvation Army, les Prisons, le quartier des docks, les fumeries d’opium de l’East-End, le Lyceum Theatre, les Cours de Justice, les casernes de horse-guards, le monde des sports, les music-halls, la Royal Academy qu’il explore et qui lui inspire des séries et des séries de dessins, dont les lecteurs du Graphic apprécient les qualités de justesse et d’exactitude, la vision souple fine, l’acuité puissante. L’amusante série que celle de ses « Croquis de poche à Londres », et avec quel sens de l’humour, comme en marge de ses grandes pages, il y fait vivre les types de la vie journalière anglaise, clubmen enfouis dans les vastes fauteuils de cuir, arrosant leur digestion d’innombrables « wisky and soda », visiteurs dans les musées, policeman de la National Gallery qui vous documente sur les maîtres du Quattrocent et sur Turner, le policeman de gare qui prend pour vous les tickets, enregistre vos bagages, vous porte votre valise, les copistes de la National Gallery, les promeneurs de Hyde-Park, les dormeurs des jardins de Kensington, les cochers, les conducteurs d’omnibus, le petit monde des écoles de l’Est, la classe des bébés…Il assiste au Jubilé de la Reine, à des Distributions de prix par le doyen de l’Abbaye de Westminster, au Remontage de l’horloge de la Tour du Parlement, aux Royal Tournaments, aux Classes de danse de Mrs Katie Lanner, aux séances du Cercle anarchiste de Berners street. Puis, c’est l’Irlande, une suite de pages douloureuses et poignantes, d’un pittoresque sombre, d’une vérité émue, qui demeurent inoubliables: Enfants portant la tourbe pour payer l’école, Le Meeting, Une Eviction, Après l’Eviction, Observant les approches de la police… Le voila à Rome pendant la semaine sainte, à Washington pendant le Congrès, et c’est la vie politique d’outre-mer, saisie sur le vif dans une collection de portraits et de scènes aussi expressifs que spirituels: le Comité des Appropriations, le Comité des Voies et Moyens, la Gauche, la droite, les Représentants de la Presse au Parlement, le Sténographe, les portraits de M. Carlisle, président de la Chambre des députés, de M. Ingalls, président du Sénat… Plus qu’un peintre de la vie moderne, il en est le journaliste supérieurement informé, le reporter intelligent et clairvoyant, qui d’un regard vif et rapide auquel rien ne semble devoir échapper perçoit immédiatement ce qui doit être vu et retenu de pittoresque et de tragique, car ce chroniqueur savait à l’occasion s’élever jusqu’à l’histoire et notait fidèlement d’un crayon ferme, prompt et hardi, avec puissance de vérité qui localise sûrement la scène et le milieu, silhouettait énergiquement les personnages, accusant avec décision et précision les caractères et les types dans les individus.
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