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Roland Oudot, né à Paris le 29 juillet 1897 est un peintre et lithographe français. Installé au 110, rue Caulaincourt, il réalisa aussi des gravures, des peintures murales, des décors de théâtre et des illustrations de livres. Il s’est suicidé à Paris le 17 juillet 1981. Oudot est élève à l’École nationale supérieure des arts décoratifs (où il sera plus tard lui-même enseignant), de 1912 à 1915, dans l’atelier d’Eugène Edouard Morand1. Il devient en 1915 l’assistant de Léon Bakst pour les Ballets russes (jusqu’à la mort de ce dernier en 1923), et c’est Bakst qui lui révèle la peinture de Paul Cézanne, Pierre Bonnard et Édouard Vuillard, les deux premiers appelés à exercer sur lui une influence durable2. Simultanément cependant, il est en 1919-1920 designer en meubles et en tissus pour Louis Süe et André Mare3. Influencé par la modernité picturale du début du xxe siècle, des fauves et des cubistes en particulier, son œuvre évolue vers un style emprunt de la tradition française du paysage, marquée par la figure de Jean-Baptiste Camille Corot. Roland Oudot fait partie du groupe des peintres de la réalité poétique composé de sept autres artistes (Maurice Brianchon, Raymond Legueult (se liant d’amitié dès 1918 avec ces deux premiers qui seront ses deux co-exposants au Salon d’automne de 1919), Christian Caillard, Jules Cavaillès, Roger Limouse, André Planson et Kostia Terechkovitch). Pour René Huyghe, ils sont alors « ceux qui ne veulent pas renoncer à plaire, ce don méprisé par le XXe siècle, par le sujet et les apparences, comme jadis, mais aussi par la libération des couleurs, ce don du présent ». Roland Oudot participe en 1941 au voyage en Allemagne (à l’initiative d’Arn Breker) d’artistes parmi lesquels également Charles Despiau, Louis-Aimé Lejeune, Paul Landowski, Paul Belmondo, Kees Van Dongen, Maurice de Vlaminck, André Derain, Othon Friesz et André Dunoyer de Segonzac. Aux reproches qui lui en seront durablement faits, il répondra: « On s’est laissé entraîner parce qu’il nous avaient promis que nous ne verrions pas de personnalités politiques, que l’on ne verrait que des artistes, et qu’ils reverraient les artistes prisonniers. Oui, on n’aurait pas dû, parce qu’il y avait des gens qui souffraient, seulement il faut dire que c’était en 1941, nous ignorions complètement l’existence des camps ». Roland Oudot, « dont tous les amis enviaient l’équilibre et la sérénité », s’est défenestré à quelques jours de ses 84 ans, le matin du 17 juillet 19816. Inhumé à Honfleur, au cimetière de Vasouy, il nous reste fixé par une estampe de Maxime Juan, conservée au Musée d’art moderne de la ville de Paris, le représentant peignant dans son atelier.
FERME ISOLEE
OUDOT Roland (1897-1981)LE CHENE ET LE ROSEAU
OUDOT Roland (1897-1981)LE PORT HC
OUDOT Roland (1897-1981)Oeuvres certifiées & authentifiées
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