> NISENHOLTZ-CHAMLA Nira (1937-)

NISENHOLTZ-CHAMLA Nira (1937-)

D’origine juive polonaise, Nira Nisenholtz Chamla est née à Buenos Aires en 1937. Depuis plus de 50 ans elle réalise infatigablement une œuvre intuitive et sensible, « en devenir » permanent, rythmée par l’abstraction lyrique de son langage pictural. Ses pérégrinations l’ont menée d’Argentine en Israël en passant par Paris. Partout elle est allée à la rencontre de peintres et de sculpteurs dont elle a rejoint les ateliers. Installée à Marseille depuis 1985, elle poursuit son cheminement artistique et crée, trois ans plus tard, un « Atelier pour le développement de la peinture contemporaine » où elle accueille de jeunes artistes à qui elle transmet son style généreux à travers un enseignement humaniste et rigoureux. En 2007, elle crée sa propre Galerie - Atelier où elle expose les peintres de son atelier et son propre travail. Nira Nisenholtz Chamla a exposé ses toiles dans de nombreux pays [Argentine, France, Israël, Italie, Suisse]. Elle a reçu le Prix de Peinture - Art Abstrait de la Ville de Paris en 1967 et celui de l’Art Abstrait au Grand Prix International d’Arts et Lettres en 1988. Elle nous emmènent à la rencontre de ses rêves d’enfant et de sa maturité. Des « géométries spatiales » au « Cheval embrouillé » c’est toujours une invitation au voyage. introspectif et symbolique qui peut prendre source au big bang, flâner aux alentours d’un cirque pour nous entraîner aux confins du cosmos. Sa peinture ne relève d’aucune école même si on peut déceler ça et là l’influence de ceux qu’elle a aimé ou rencontré. Ses « géométries & structures spatiales » peuvent se lire dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut car, dit-elle « Je ne peins que d’après un sentiment qui n’a aucune repré-. sentation dans mon esprit. Je peins à l’intuition et le tableau est donc lisible dans n’importe quel sens puisqu’il a été pensé de la même façon ». Profondément attachée à ses racines, Nira Nisenholtz revendique la judéité de son art. Elle confesse ainsi dans les années 90 « ce qui est juif dans ma peinture, c’est langoisse, une non tranquillité », cette « intranquillité » propre aux artistes marqués par l’exil et que l’on perçoit même dans ses toiles les plus naïves comme le « Cirque d’hiver » ou le « Carnaval» qui nous rappellent Jansem. L’art pictural de Nira Nisenholtz Chamla touche au plus profond de l’âme. Il interroge. Et chacun de choisir ses mots pour dire l’indicible émotion qu’il procure.

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