BELLE VENITIENNE

Domergue, à l’instar de Van Dongen et Boldini, fit partie du club très fermé des peintres mondains. Peintre virtuose, sa production des années 1930-1950 est faite de toiles dont le sujet était principalement la femme. Ce leitmotiv lui permit de ne pas avoir à se soucier du lendemain. 

Le succès était là, bien ancré, avec une peinture sans problème, produite avec générosité. 

Degras, dont il fut l’élève, lui communiqua la sureté du métier classique et le goût pour… les mondanités. 

Artiste talentueux, Jean Gab’ fut le chouchou du Tout-Paris des années folles. Il imposa son archétype de la femme : la Parisienne au cou de cygne, évanescente et irréelle à l’opposé des représentations naturalistes de son maitre. Toutefois, ce réel artiste produisit bon nombre d’oeuvres de qualité, dont certaines avant 1930. Les amateurs de Domergue sont nombreux et inconditionnelles. Sa cote reste de marbre.