SURREALISME

Daniel Hanequand : "l'effervescence fébrile de l'exécution” ou la vitalité du trait

L’essence de ma production visuelle est logiquement exprimée en des idées "subversives" sous pression, chevauchant, d'une façon parfois cavalière, les chemins sinueux de la pensée du moment.

Je me garde d'épouser l'art simpliste de certaines expressions faciles et préfère explorer les obscurs dédales de mon urgence picturale, vivement personnelle, dont le processus créatif se doit de faire triompher l'effervescence fébrile de l'exécution", écrit Daniel Hanequand. 

Viscéral, profond, Hanequand s'est créé sa propre vision de la réalité. Ses dessins explorent un monde onirique et nous font participer à une révélation du fantastique qui joue de la cyclicité de l'expression artistique. Dessins énigmatiques exécutés à la mine de plomb qui corroborent cette vitalité et cette poésie propre à l'artiste et nous plongent dans des visions existentielles et eschatologiques : le mystère de la vie et de la mort, de l'amour et du sexe, de Dieu et de l'univers. 

Les traits de crayon deviennent autant d'incisions vivantes dans l'espace emblématique de l’oeuvre.

Cette fascination du trait s'exerce sur le spectateur qui ne peut s'empêcher de croire à la magie de ces "visions" connues aujourd'hui de la Californie jusqu'a Milan et Varsovie...

B. Quentin