> DALI Salvador (d’après) (1904-1989)

DALI Salvador (d’après) (1904-1989)

DALI Salvador est né le 11 Mars 1904 à Port-Lligat en Catalogne près de Figueras et décède le 23 Janvier 1989 à Port Lligat. Il réalise des tableaux autobiographiques qui lèvent le voile sur les drames de son existence. Dès son plus jeune âge, il se considère comme un parfait pervers polymorphe s’adonnant à l’exhibitionnisme auprès des domestiques chaque matin. Il consulte le recueil médical très détaillé sur les maladies vénériennes et longtemps il imaginera l’acte amoureux comme une petite mort où l’homme est dévoré par la femme. Immature sexuellement, adolescent il fantasme incestueusement sur sa sœur Maria. Période étudiante Influences homosexuelles avec Federic Garcia Lorca. École Beaux Arts de Madrid où il crée l’attraction des jeunes élèves par son apparence aux cheveux longs, sa cape et sa canne au pommeau d’ivoire mais aussi pour ses dons exceptionnels pour la peinture et ses connaissances des Grands Maîtres de la Renaissance italienne. Style Maître du Surréalisme- Thèmes Réalité – équilibre – fétichisme. Dès l’enfance, il adopte une canne comme objet de jeu, issu d’un costume du roi soleil. Celle ci deviendra un élément indispensable de son personnage Autorité - Mystère – Magie et totem de pouvoir. LE MOU Déliquescence – Putréfaction LE DUR Stabilité – Refuge et lieu de rêverie. LES PAYSAGES Lieux de son enfance. LA CORNE DE RHINOCEROS Symbole sexuel – Aphrodisiaque et puissance. Ivoire comme le pommeau de sa canne. Peintre, affichiste, lithographe et sculpteur. Sa première expérience traumatique fut celle de la mort de son frère neuf mois avant sa propre naissance, prénommé lui aussi Salvador, qui mourut à 21 mois d’une gastro-entérite. DALI fut considéré comme le « remplaçant », le double parfait chargé de faire oublier la mémoire de son aîné. Ce poids psychologique le conduit à des excès qui le suivront toute sa vie et deviendra la clé de son succès. Il prend le parti d’être différent des autres, voulant rester l’unique. Afin d’exorciser ses peurs, DALI crée un délire contrôlé qui donne l’avantage sur ses terreurs et lève le voile sur les drames de son existence. Le spectre de la mort est omniprésent, transfiguré dans des images d’insectes dont les sauterelles que les écoliers lui jettent et provoque chez lui des crises de démence. de putréfaction, de formes molles qui ne sont qu’un ensemble d’expérience morbide mal digéré de son adolescence. La mort de ses proches le traumatise et lui rappelle la destinée de l’homme. Féru de sciences, il envisage de se faire cryogéniser en attendant que la médecine ait vaincu la mort. Création de la méthode paranoïaque-critique de 1930 à 1933. Méthode spontanée de connaissance irrationnelle basée sur l’association interprétative-critique des. Phénomènes délirants – « interprétation du sensationnel – matériel ». Son mot d’ordre est de « scanDALIser » et de jouer avec l’imprévu. Il rencontre GALA le seul et unique amour de sa vie (Helena Devulina) Née en 1895 de bourgeoisie Russe Qui épouse Paul Eluard en 1913. Ils ont une fille qui est abandonnée à la belle famille. Après la guerre, ils fréquentent les cercles intellectuels avant-gardistes parisiens et GALA devient la muse des surréalistes. En 1933 il réalise sa première exposition à New York de peintures, en 1930 il décrit et reproduit dans « L’Honneur à l’Objet » cahier d’Art vol. N°12, en 1934 il réalise la Conception de la VENUS AUX TIROIRS avec Marcel Duchamp qui supervisait la création, Duchamp réalisa une copie en moulage de plâtre et DALI se mit en colère car la conception de sa VENUS devait être en bronze et peinte en blanc pour ressembler au plâtre. Ainsi quand quelqu’un voudra la soulever, il sera surpris car elle est plus lourde qu’elle n’y parait. En 1934 la Vénus de MILO est transformée en meuble à tiroirs, LES ETRES OBJET. En 1940 Exil aux Etats Unis. En 1940 il délaisse le surréalisme et visite les Musée italiens et redécouvre les grands Maîtres. Il étudie les techniques du XVème siècle. Il se sent proche des génies de ce temps. Il découvre les lois mathématiques qui régissent l’équilibre – le beau – la proportion et le Nombre D’Or (1, 618). On retrouve ces calculs dans la pyramide de Keops, au Parthénon et dans la peinture de La Renaissance italienne (De Vinci et Raphaël). GALA s’éloigne de DALI allant de relations en relations avec de jeunes garçons. DALI lui pardonne tous ses excès et la place au rang de Madone d’où le célèbre tableau « GALARINA, froide et hautaine ». En 1941 il réalise une Rétrospective au Musée d’Art Moderne aux Etats Unis. En 1942 il réalise une Autobiographie « La vie secrète de Salvador DALI ». En 1979 il expose Au Centre Pompidou à Paris Grande Rétrospective, en 1980 A la Tate Gallery à Londres, en 1982 GALA meurt le 10 Juin au château de Pujol, cadeau que lui fit DALI dix ans plus tôt. En 1985 sa première exposition aux Etats Unis des sculptures de la collection Clot au DALI Muséum est faite. Il a eu deux signatures dans son évolution artistique.

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