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Henri STENN, peintre du bonheur

Henri Stenn, peintre du bonheur

                             

Pour les Impressionnistes, la lumière inonde chaque chose de milliers de couleurs vibrantes provenant de la riche décomposition prismatique, de milliers de touches qui, de loin, créent la vie. Donc il faut surprendre le même paysage aux différentes heures du jour, changer avec ce qui change, traquer la fugacité et lui prêter cette durée éternelle.Pour rendre le plus fidèlement possible les sensations optiques, pour simuler les constituants prismatiques de la lumière, Henri Stenn utilise une palette où dominent les teintes claires, pleines comprenant le blanc, les bleus cobalt et ultramarine, les jaunes chrome et cadmium, le vert, le rose, le rouge vermillon et le violet cobalt.Ce qui intéresse Stenn, c'est moins le motif proprement dit que son enveloppe, son atmosphère, le mouvement des feuilles, la lumière qui fait vibrer les objets.L'artiste est présent dans les impressions qu'il en tire, dans cette force de lumière qui atteint d'un seul jet l'oeil et les sentiments.Sa préoccupation est celle d'un peintre qui cherche à rendre visible l'immatériel.C'est ainsi que, même si le sujet abordé par le peintre est souvent le même, chaque toile est unique car elle représente un instant, un moment pris sur le vif.Stenn sait capturer l'essence d'un paysage dont il communique au spectateur la douceur et la sérénité.Que se soient les bords de Marne, la Provence, la Bretagne, Paris ou Bruges, sa ville natale, l'eau est omniprésente dans ses tableaux. Elle est le miroir prismatique dans lequel se reflète tantôt le ciel, tantôt les arbres ou encore le mât des régates.Comme David Garcia, Henri Stenn ne craint pas de s'aventurer dans les interventions de la lumière décomposée, des sortilèges du prisme.C'est le moment de se souvenir des cathédrales de Monet et de leurs "harmonies": ce que nous avons sous les yeux se transforme au gré des heures.

                                                           

Comme Monet, la peinture de Stenn tire ses composantes de la vie de l'atmosphère.Ses quais de Bruges, mieux encore peut-être que ses ponts du béguinage, donnent la mesure de son plus fascinant désir: capter le passage de l'instant sur les choses, les variations les plus subtiles de l'atmosphère dans la permanence du motif.Ses toiles ont ceci d'incomparable, qu'elles se situent, d'emblée, dans un monde qui leur est propre et pourtant s'articule, sans effort, aux données du monde connu.La peinture de Stenn prouve qu'il existe bien un autre règne, jusqu'alors insoupçonné.Une fête du dehors que le regard humain ignorait encore !

T. DEMAUBUS


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