> CATHELIN Bernard (1919-)

CATHELIN Bernard (1919-)

Issu d’une famille originaire de la Drôme, Bernard Cathelin fut très attaché à ce département tout au long de sa vie. Après des études classiques aux lycées Carnot et Janson-de-Sailly à Paris, puis au lycée Émile-Loubet à Valence, il est élève de 1945 à 1948 à l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris. Né le 20 mai 1919 à Paris. Décédé le 17 avril 2004 (à 84 ans) à Paris. Français. Activités: Peintre, lithographe, illustrateur. Autres activités. Professeur de peinture. Formation. École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris. Distinctions. Prix Blumenthal en 1950. Site web. www. cathelin. com/en est l’oncle de Véronique Colucci, ex-épouse de Coluche. [réf. nécessaire]. Dans les années 1950, il est professeur à l’académie Colarossi pour la préparation au concours d’entrée à l’École nationale des arts décoratifsNotes 1. Il reçoit le prix Blumenthal en 1950. Bernard Cathelin s’est fait connaître par de nombreuses expositions en France, en Suisse, aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, en Chine. Sa peinture est particulièrement appréciée au Japon. Il est inhumé à Montéléger (près de Valence). Distinction. Il a été décoré de la Légion d’honneur par le président François Mitterrand en janvier 1995.


Il découvre la technique de la lithographie alors qu’il était grand Massier de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs. En effet, Matisse avait donné son accord pour faire une affiche en l’honneur du Jubilé de l’Ecole et il demanda personnellement à Bernard Cathelin de travailler avec lui pour la réalisation de cette affiche. Ils firent ensemble les recherches et les essaies de couleur.


Cathelin gardera toujours en mémoire le travail exceptionnel du Maître, ses exigences et la précision de ses choix.


« La lithographie est pour moi un moyen d’expression et aussi une technique totalement dépendante de ma peinture » dit Bernard Cathelin.


« La lithographie m’apporte beaucoup, pour moi, pour ma peinture au point de vue simplification des tonalités, simplification des couleurs, aplats, aplats colorés. Au point de vue construction même, au point de vue de la sobriété, du refus de l’anecdote, il y a interaction entre mes peintures et mes lithographies. Aussi bien dans l’une que dans l’autre, je repousse la perspective qui génère trop souvent les détails anecdotiques. Je cherche le mural, le frontal. C’est pour moi l’essentiel, exactement comme les grandes périodes de l’art que sont pour moi les fresques romanes à fond clair de Tavan, celles de Saint-Savin-sur-Gartempe, les vitraux de Chartres, l’Apocalypse d’Angers. L’art reste frontal et je crois à un art monumental dans toutes ces disciplines, fresques, vitraux, tapisseries. La lithographie ne doit pas être monumental, mais elle doit être exécutée de la même manière qu’on faisait une recherche de vitrail, une recherche de fresque ou une recherche de tapisserie. Je n’oublie jamais la leçon de Bonnard : « Dans la peinture, vous devez chercher à dire l’essentiel ». De même j’applique cette vérité dans ma lithographie. Je crois enfin que toute peinture, toute lithographie, doivent être construites et architecturées ».

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