> BISSIERE Roger (1886-1964)

BISSIERE Roger (1886-1964)

BISSIERE Roger, est né le 22 septembre 1886 à Villeréal et est mort le 2 décembre 1964 à Boissièrette.


C'est un peintre français de la nouvelle École de Paris.


Il est, dans les années 1950, un des précurseurs de la peinture non figurative. Il arrête ses études de droit, et s'installe, en 1904 à Alger où il travaille près d’un an auprès du peintre orientaliste Rochegrosse à l’École des beaux-arts.


Il est revenu en France en 1905, pour suivre les cours de Paul-François Quinsac à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux puis, brièvement, à l’atelier de Gabriel Ferrier à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il expose alors pour la première fois au Salon des artistes français.


À partir de 1914 il participe à des expositions collectives au salon des indépendants, au salon d’automne et au salon des Tuileries. Quelques années plus tard, il d'associe avec André Lhote, Georges Braque, Juan Gris, André Flavory. BISSIERE Roger présente en 1921 sa première exposition personnelle à la galerie Paul Rosenberg. Il devient, en 1923, professeur de peinture et de croquis à l’académie Ranson, une requête faite par France Ranson lui-même. Puis il ouvrira en 1934 un atelier de fresque, qui sera notamment fréquenté par Alexandre Garbell, Jean Le Moal, Marinette Mathieu et Alfred Manessier.


Il entre sous contrat à la galerie Druet de 1923 à 1928. Il séjourne, ensuite, un an à Boissiérette en 1932-1933. Durant l’Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris, il participe en 1937 à la décoration de différents pavillons dont celui des Chemins de fer, assisté par Bertholle, Jean Le Moal et Manessier, après avoir exposé avec eux pour la première manifestation à Lyon, l’année précédente, du groupe « Témoignage ».


Sur l’initiative en 1943 de Manessier, BISSIERE Roger expose en 1944 à la Galerie de France de nouveaux pastels réalisés pendant l’hiver, aux côtés d’œuvres de Bertholle, Le Moal, Manessier, Singier, Louttre. B et Étienne Martin (préface de Gaston Diehl). Il crée l’année suivante des tentures avec des morceaux de tissus, chiffons ou rideaux, vieux vêtements ou chaussettes usagées, que coud et brode sa femme « Mousse ». Sur les conseils de Marcel Arland, Gild Caputo, Le Moal et Manessier, la galerie René Drouin expose en 1947 sept de ses tapisseries et trente de ses peintures.


En 1950, il doit se faire opérer d’un double glaucome. Il réalise alors une série de petits tableaux à la peinture à l’œuf, dont quelques-uns autour de l’île de Ré où il passe sa convalescence. Ses Images sans titre, peintes sur les supports les plus divers, sont présentées en 1951 par Jean-Francois Jaeger à la galerie Jeanne Bucher qui par la suite exposera régulièrement son travail.


Il a reçu en le Grand Prix national des Arts en 1952.


Il illustre le Cantique à notre frère Soleil de saint François d’Assise, gravé par Marcel Fiorini et peint à la peinture à l'huile. Il est invité en 1955, à la seconde Biennale de Sã Paul et expose à la Dokumenta I de Cassel. Il crée, en 1958, les vitraux des églises de Develier et Cornol en Suisse, tandis qu’une exposition rétrospective itinérante lui est consacrée dans les musées allemands et hollandais, et crée en 1960 les maquettes de deux verrières pour la cathédrale de Metz. Il réalise des expositions des petits panneaux du Journal en images de 1962 à 1964 qu’il peint après la disparition de Mousse, sa femme, en 1962. Puis il présente ses toiles au pavillon français de la Biennale de Venise, et y reçoit une mention spéciale d’honneur.

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