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ALVARD (1945-)

ALVARD, dit Jules ALVARD est né en 1945 en Lorraine.


Il a étudié à l'École de bandes dessinées, c'est un peintre expressionniste figuratif.


Il réalise essentiellement des marionnettes musiciennes au piano, à la trompette, à la flûte en or ou en argent, des bouquets de pavots, des marines aux compositions de bateaux, des natures mortes, des compositions de chats, Don Quichotte... Il utilise des palettes de fonds rouge, bleu turquoise, outremer, vert, blanc pour les marionnettes, Fonds turquoise, abricot, vert et outremer pour les bouquets.


De 1975 à 1980, ALVARD se consacre à la bande dessinée.


Il a réalisé des expositions personnelles en France. La première a eu lieu en 1969 à Thionville, puis à Paris, à Honfleur, à Cabourg, à Lille, au Touquet, Juan les Pins, Deauville. Des expositions personnelles ont été pareillement réalisées à Bâle, Milan, Luxembourg, Chicago... Il a également réalisé des expositions de groupe, à Lyon, Marseille, Toulouse, Rennes. Ses collections sont belge, française, espagnole et suisse. Les expositions réalisées à l'étranger, ont eu lieu au Luxembourg, en Italie, en Angleterre, en Irlande, en Hongrie.


Il a reçu la médaille d’argent de la ville de Nice en 1975 et le grand prix international de Cannes en 1975.


Depuis 1993, en ventes publiques, sa cote moyenne est de 900 à 1 500 €.


Ses références sont Van Wilder, Ma yer, Adec, Akoun et Artprice.


"Chez Alvard, le trait est aussi important que la couleur ou la transparence. On trouve dans ses œuvres fragiles le fruit de l’expérience cubiste à laquelle il semble devoir sa poétique de l’espace, celle du hasard souverain.


Ses toiles sont exemplaires par la science de la géométrie, la sonorité des teintes, l’invention formelle, qui garde une ambiguïté naïve entre abstraction pure et morphologie. Par un découpage tout en nuances des plages de noir et blanc, et par le jeu des ombres, Alvard transmet avec force une vision du monde toute symbolique, que ce soit dans ses portraits, ses paysages ou ses compositions florales.


La finesse de la facture, tombant parfois dans la joliesse, est remarquable dans des toiles comme « Le duo des marionnettes ». Alvard sait aussi profiter du jeu sur les empâtements comme le montre « Les grandes régates ». Sublimée par l’imaginaire du peintre, la matière devient élément et la mer devient un espace de féerie et de scintillements.


Ce qui apparait avec Alvard, en plus de sa technique personnalisée et stylisée, c’est la conscience aiguë d’une vie interne des choses, d’un mouvement produit par elles seules et que la notion picturale, fulgurant à travers les couleurs et le geste, réussit à rendre visible.


Rien n’est immobile dans cette peinture, et ces beaux rythme harmonieux ne sont que l’ardeur fébrile d’une matière qui se crée sans cesse dans ses convulsions.


Les natures mortes sont représentatives de la volonté affirmée de l’artiste de rendre l’objet lui-même dans son poids et ses volumes. Elles dénotent également un talent raffiné dans l’élaboration des couleurs.


Ambivalents dans leur présence, leur voisinage, l’affirmation de leurs composants, les thèmes plastiques d’Alvard semblent magnifiés par la lumière du rêve. Au point qu’il y a comme une sorte de clef à l’univers du peintre, Alvard transportant ce qu’il peint dans un univers parallèle, entre la fable et la vision onirique. Singulières symphonies de couleurs, douces mélodies de son chant intérieur, les tableaux d’Alvard jouent sur le mariage de la fièvre et de la tendresse, la délicatesse des vibrations colorées, dans l’insondable profondeur de la mélancolie transcendée en une sérénité apaisante.


Il y a dans cette peinture une impression de calme que l’artiste a su traduire au travers de la stabilité des formes… Et alors, naturelle et accessible, la poésie agit…"


T.Demaubus

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