> LAMBERT Georges (1919-1998)

LAMBERT Georges (1919-1998)

LAMBERT Georges est peintre expressionniste et coloriste, né le 8 juin 1919 à Paris. Il est décédé à Paris.


Il a étudié à la Grande Chaumière de Paris de 1945 à 1948 avec Orthon Friesz, Edouard Mac Avoy. Ses thèmes de prédilections sont les portraits, les musiciens de jazz, les natures mortes et les bouquets.


Il utilise des palettes de rose, orange, vanille, bleu, mauve


Acteur et danseur, il est engagé dans la troupe de Louis Jouvet dans « Parade » d’Eric Satie et Jean Cocteau. En 1939, la guerre mettra fin à ses activités de chorégraphes. Il se réfugie, 3 ans plus tard, en Bretagne. Il peint « les femmes de Quimper » et des paysages de Cavehaix. Il obtient ses premières commandes de fermiers bretons. De 1949 à 1959, il est le Secrétaire Général de la Guilde de la gravure, dirigée par Pierre Caillez grand éditeur d’Art en Suisse où il en sera le directeur artistique. En parallèle, il sera figurant au cinéma et courtier d’assurance. En 1955, Il vend une grande toile en Suisse et 10 toiles à Venise. 5 ans plus tard, au Mexique trente œuvres sont dispersées dans des collections américaines. En 1970, à Stockholm et Oslo où il est découvert et très apprécié.


Il a exposé à Metz, Lyon, Lille, Paris, Le Touquet, Honfleur… Il a également exposé aux Etats-Unis, à New-Orléans, San Rafaël, Douglaston, Jackson…


Il a remporté le prix de la Jeune Peinture à Drouant, Etats-Unis au Art Of All Nations Collectors’s Guilde Yamet Arts, France au Guilde de la gravure Art Pilote à Paris, Secrétaire général de la Guilde de la gravure.


Il a recu des résultats aux ventes publiques telles que Sur la plage, une huile sur toile de 46x61cm a été vendue à 3800€ à Paris; Quai Breton, une huile sur toile de 50x61cm a été vendue à 1800€ à Paris et La calanque, une huile sur toile de 73x92cm a été vendue à 1400€ à Chantilly.



Georges LAMBERT est arrivé à la peinture par une voie oblique qui a enrichit son expérience, sa vision des hommes et des choses. D’abord acteur et danseur, il est engagé dans les troupes de Louis Jouvet, il danse dans « Ballet 38 » et dans « Parade » d’Éric Satie et Jean Cocteau. Celui-ci l’encouragea beaucoup par la suite. Mais ce qui l’attire vraiment, c’est la peinture. Après une série de cours, suivi notamment à « La Grande Chaumière » à Paris, il devient le secrétaire générale de la Guilde de la Gravure. Petit à petit il est connu surtout pour ses talents de lithographe et d’illustrateur. Ses toiles sont remarquées dans les divers salons et il obtient le prix de la Jeune Peinture de Drouant qui lui apporte alors une première consécration.


Puis, une importante exposition à la Palette Bleue « La musique et la mer » attire sur lui toute l’attention des amateurs de peinture. Depuis cette époque, on se le dispute un peu partout.


Tous les critiques s’accordent à dire que Georges LAMBERT réunit les qualités qui séduisent : l’éclat, la fraîcheur, la sensibilité, l’aménagement des lumières et l’inspiration. Georges LAMBERT assimile les leçons de Cézanne, du cubisme et des autres, dans un savant équilibre qui, bien que contemporain, le relie au passé de l’art français. Artiste curieux de toutes les expressions graphiques, Georges LAMBERT considère que le dessin est la base indispensable à toute peinture, mais ne doit servir en fin de compte que de charpente à une traduction chromatique du sujet. Cette conjugaison du dessin et de la couleur se fait jour à travers des compositions qui ont la rigueur du premier et l’éclat de la seconde.


Georges LAMBERT se livre à une transposition de la nature, stylisant, le plus souvent les éléments des paysages et des natures mortes. Dans certaines toiles, notamment cette belle série des musiciens, une écriture hérité des cubistes se manifeste par des plans qui s’entrecoupent. Toutefois, cette construction solide se dépouille de ce qu’elle pourrait avoir de trop rigide, grâce à l’ambiance colorée qui la domine.


Dans le domaine de la couleur, Georges LAMBERT se révèle à la fois comme un coloriste et un valoriste. Car il lui arrive aussi bien de peindre dans une simple harmonie de gris ou de bleue, ou au contraire, de juxtaposer des couleurs chaudes et chantantes des bruns, des jaunes, des orangés. Plus ou moins dégradées suivant le cas, ces couleurs ont dans l’ensemble une force de ton qui leur donne énormément d’éclat. La matière par ailleurs, est très soignée et contribue à donner un raffinement certain à sa peinture lumineuse.


Peintre international par sa diffusion. Georges LAMBERT sait garder la simplicité et une ouverture d’esprit qui le rend si sympathique. Peintre international, il l’est sans conteste : galeries, collections privées, musées ont exposé ou exposent encore les œuvres de Georges LAMBERT à New-York, San Francisco, Los Angeles, New-Orléans, Cincinnati et en Europe : à Paris, Genève, Allemagne, Luxembourg, Finlande et Danemark. De grandes firmes internationales ont publié ses lithographies et ses eaux-fortes « Associated American Artists », « Art of all Nations », « Collector’s Guild Yamet Arts » pour les U.S.A et « Guilde de la Gravure » et « Art Pilote » de Genève et de Paris. Il a illustré les œuvres de Knut Hamsun, prix Nobel de littérature, « L’Arlésienne » de Daudet, « Le Prince » de Machiavel, orné d’aquarelles. Le professeur suédois Lothi lui consacre une série de conférences : « LAMBERT et la lithographie ». On peut dire que Georges LAMBERT est véritablement considéré par ses contemporains comme un artiste très complet.

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